Nuptiale, pacifique, funéraire, militaire. Religieuse, politique, silencieuse, militante. Balisée, jalonnée, hasardeuse, anodine. Marche d’agrément ou de combat, marche nécessaire ou grande boucle inutile. Longue marche, marche à l’ombre ou au soleil, marche aux flambeaux, sacrée, spirituelle. Aveu de faiblesse, œuvre de force. Outil de guerre ou de paix, de conquête ou de repli.
La marche a un sens. Celui qu’on lui donne.
Vestige d’un temps où l’homme façonnait le monde par la seule force physique, la marche à pieds est pourtant d’une étonnante modernité.
A l’ère de la propulsion, des moteurs à explosion et à réaction, nos marches sont plus que jamais la démonstration ultime de notre force, de notre volonté, la preuve que nous sommes bien vivants. “How many miles must we march ?” chante Ben Harper pour dire combien le chemin est long face à l’injustice.
Marcher, c’est aussi, en cette époque devenue folle de vitesse et d’instantanéité, d’immédiateté et de réactivité, l’occasion de célébrer la lenteur et ses vertus, de s’offrir un instant de contemplation loin des préoccupations citadines.
La ville… justement. Il est admis de nos jours qu’une ville où l’on peut marcher est une ville agréable, offrant un droit de flâner et une qualité de vie certaine, loin des tentaculaires mégalopoles d’Amérique et d’Asie. Une ville adaptée, en somme, aux standards de l’humain que l’on cherche à redevenir.
Les 11 et 12 juin prochains, 3d Communication marchera pour l’organisation humanitaire Oxfam : 100 kilomètres, 30 heures de marche dans le Parc naturel régional du Morvan. A l’arrivée, des fonds récoltés grâce auxquels l’ONG pourra continuer d’œuvrer pour un monde plus juste.
La meilleure façon de marcher, c’est encore la nôtre. Les 11 et 12 juin, ne vous perdez pas, suivez-nous. Sur Twitter par exemple : http://twitter.com/#!/3dcommunication
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